Certains acteurs de l’agroalimentaire ont lancé l’éco-score, un indicateur pour évaluer l’impact environnemental de leurs produits.

Cette initiative est indépendante de l’expérimentation sur l’affichage environnemental des produits alimentaires lancée par l’ADEME et le Ministère de la transition écologique.

Il s’agit de Yuka, La Fourche, Seazon, Etiquettable, Open Food Facts, ECO2 Initiative, ScanUp, Frigo Magic.

Cet écoscore se présentera comme le Nutriscore avec une note allant de A à E et un code couleur correspondant (cf ci-dessous).




Cet indicateur s’appuie notamment sur les données de la base AgriBalyse, à celles-ci sont ajoutés des critères de qualité qui permettent d’avoir des bonus ou malus sur la note finale.

Cela ne convient pas à Interbev car la filière estime qu’Agribalyse présente des limites méthodologiques ce qui pénalise les viandes issues d’élevages herbagers au profil de systèmes plus intensifs.

Interbev a demandé de « condamner publiquement cet écoscore, dont la méthode n'a reçu aucune validation dans le cadre de l'expérimentation nationale en cours ».

 
Les porteurs de projet ont répondu que le système de bonus-malus permettrait de contrebalancer les limites de l’analyse de cycle de vie en valorisant les produits labellisés ou locaux :

«Un bœuf à l'herbe français aura un meilleur score qu'un bœuf brésilien n'étant pas en prairie» d’après Shafik Asal, cofondateur de ECO2 Initiative et Etiquettable.